La mobilisation massive des personnels médicaux aujourd’hui à Paris démontre l’échec de la méthode technocratique de la ministre de la Santé et de son absence de vision.

Plutôt que de se consacrer à ce qui devrait être sa priorité, à savoir la réforme de l’administration publique de la santé, le gouvernement préfère, comme dans les autres domaines de son action, s’attaquer à l’activité libérale.

Il y a urgence à agir si nous voulons préserver la qualité de notre système de santé et de protection sociale, dégager les marges de manœuvre pour continuer de l’améliorer et d’en faire bénéficier la population toute entière. Ce n’est pas en bureaucratisant la médecine libérale que l’on y parviendra.

Pour rendre notre système plus efficace et plus juste, il faut procéder à la fusion de l’ensemble des régimes publics, spéciaux et privés en un régime unique permettant d’assurer le meilleur traitement à tous et de concentrer tous les moyens sur l’amélioration des soins et sur la recherche.

Nous devons également lutter contre les déserts médicaux, revoir la carte hospitalière pour la mettre en conformité avec les besoins et exigences des citoyens et leur assurer les meilleurs prix et conditions en matière de médicaments.

La France peut être légitimement fière de son système de santé. Rendons-le encore meilleur, mais ne le cassons pas !