Manuel Valls n’a pas obtenu le soutien de sa majorité sur un texte fondateur de sa politique. Seuls 265 députés ont voté mardi dernier le programme de stabilité. Si le Premier ministre a pu bénéficier de l’abstention bienveillante de nombreux députés UDI, il a subi la défiance d’une forte minorité de députés PS.

Trois options sont ouvertes au Premier ministre pour éviter à la France de retomber dans les errements de la IVème République : demander au président de la République la dissolution de l’Assemblée nationale, changer de gouvernement pour refléter sa véritable majorité en y incluant des membres de

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l’UDI ou démissionner. À défaut, Manuel Valls sera l’otage de majorités fluctuantes au gré des accords d’appareil et des alliances d’intérêts partisans.

C’est la responsabilité du président de la République et du Premier ministre d’y échapper en gagnant le soutien de leur majorité. La France mérite mieux qu’un pacte de minorité !

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