En se mobilisant très mollement, en décidant de reléguer à la seconde place Manuel Valls et de placer en tête celui que François Hollande et l’ancien chef du gouvernement avaient chassé du gouvernement en 2014, les électeurs de la primaire du PS et de ses alliés ont exprimé leur rejet de la politique conduite depuis cinq ans et des échecs auxquels elle a mené.
Ils ont aussi exprimé leur volonté de sanctionner le système des partis actuel et leur aspiration à un renouvellement profond des pratiques politiques.
Cette aspiration est celle de l’immense majorité des Français et c’est celle à laquelle veut répondre la France en marche. La brutalité des propos de Manuel Valls après l’annonce de son mauvais score et de son échec probable montre la difficulté des apparatchiks en place à renoncer au pouvoir et leur volonté de tout faire pour s’y maintenir.
Nous sommes déterminés à apporter un autre projet aux Français, un projet profondément novateur, rompant avec les mauvaises habitudes et les fausses solutions d’hier, un projet rassembleur, un projet pour la France d’aujourd’hui et de demain, le projet d’une France en marche.