Nous étions aujourd’hui à Paris près de 20 000 parents et professeurs à manifester contre la réforme des collèges.

Face à cette mobilisation et au rejet plus global de cette soi-disant « réforme » par la majorité de la population, la seule réponse du gouvernement est qu’elle est actée, puisque le décret a été publié le 20 mai dernier et la circulaire d’application le 2 juillet… C’est, depuis le début du quinquennat Hollande, la perversité de la propagande gouvernementale que d’imposer des réformes sans concertation et sur le fondement de principes aussi spécieux que fumeux, puis de récuser toute contestation en prétextant la légitimité de la loi votée ou du décret adopté.

Pourtant, ce qu’une loi ou un décret ont fait, une autre loi ou un autre décret peuvent le défaire si l’intérêt de la nation et des citoyens le justifie. La question n’est donc pas de savoir si la réforme scolaire a ou non été adoptée, mais si elle est bonne pour la jeunesse de France et pour l’avenir de notre pays.

Ce n’est pas en supprimant les classes bilingues ou en s’attaquant au grec ou au latin que l’on vaincra l’échec scolaire et que l’on mettra un terme à la dégradation du système français. Et il y a urgence à renforcer l’enseignement des savoirs fondamentaux, dès l’école, mais aussi au collège, pour doter notre jeunesse des meilleurs atouts. En persistant dans l’erreur, la ministre de l’Education nationale confirme qu’elle est guidée par l’idéologie au lieu de l’être par l’intérêt des élèves.

Aujourd’hui comme hier et plus encore demain, le combat pour la réussite scolaire et le succès de notre jeunesse continue !

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