Il y un an, le 6 mai 2012, François Hollande était élu président de la République. Laissons aux commentateurs le soin de prononcer l’éloge funèbre de cette désastreuse année pour la France.
 
Le nouveau pouvoir a imposé aux Français une triple peine : plus de crise, plus de chômage et plus d’impôts. Le président de la République et son gouvernement ont, par leurs actions dogmatiques, irréfléchies et désordonnées, fait perdre confiance aux Français. Résultat : nos concitoyens gèlent, en prévision d’une aggravation de la crise, leur consommation et leurs investissements, quand ils ne fuient pas, alimentant ainsi le cercle vicieux de la récession.
 
La France ne pourra pas supporter quatre années supplémentaires de vacance du pouvoir. La montée des tensions sociales est une dangereuse menace pour notre pays. La faiblesse de la France l’est pour tous ses partenaires et pour l’Europe.
 
Même si le président Hollande commence à revenir en arrière sur quelques aspects de sa politique économique, il persiste à commettre une double faute :
1) faute de croire que le retour à la croissance viendra d’abord de l’environnement international et qu’il suffit donc d’attendre. Cette faute est d’autant plus dangereuse qu’elle inspire toute son action ;
2) faute de se refuser à mettre de l’ordre dans sa maison et à faire cesser la cacophonie au plus haut niveau de l’Etat. Le président doit enfin accepter de définir une ligne claire et de l’assumer. Non, gouverner, ce n’est pas pleuvoir, mais gouverner, c’est choisir et décider.
 
Formons pour la France le voeu que François Hollande  se ravise et se corrige sur ce double plan. Mais ne soyons pas des naïfs béats.
 
Sonnons le réveil : la France est en péril, mais la France n’est pas morte !

Mobilisons-nous sans attendre pour notre pays.  Aidons-nous nous même en faisant ce que le pouvoir refuse. Formons la relève et préparons le projet ambitieux dont la France a besoin sur le plan économique, social, éducatif et européen. Osons l’audace, l’imagination et l’action. C’est la priorité du R2F.
 
L’avenir de la France est devant nous. Écrivons-le !

 

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