La France est rentrée dans une spirale d’appauvrissement. Du salaire de base réel, qui a baissé de 0,1% l’année dernière, à la rémunération des jeunes diplômés des grandes écoles qui a perdu 10% depuis 2000, le mouvement est le même.

Plus grave, le gouvernement en fait une politique. Faute d’oser trancher dans les dépenses publiques improductives, il trouve dans la paupérisation des familles, fonctionnaires, des retraités, et plus largement de l’ensemble des Français le seul dérivatif pour ralentir la dérive des finances publiques. La politique est simple : l’anesthésie sans l’opération et la maladie qu’on laisse prospérer !

Nous devons sortir de cette logique socialiste selon laquelle richesses et travail sont des ressources épuisées à distribuer. Martine Aubry avait imposé les 35 heures au nom du partage du travail. Résultat : on a diminué la quantité de travail et multiplié le nombre de chômeurs. 13 ans après, même cause, même effet : la politique de prédation fiscale et d’appauvrissement général est en train de ruiner le pays.

Pendant ce temps, les salariés allemands bénéficient de généreuses augmentations de salaires et la chancelière Merkel annonce le relèvement des allocations familiales ainsi que des pensions de retraites. L’Allemagne améliore son modèle social, alors que nous ruinons le nôtre, sans qu’aucune raison fondamentale ne le justifie. Le parallèle est éloquent. Il démontre que baisse du chômage, baisse des déficits, augmentation de salaires, augmentation des retraites et augmentation des prestations sociales vont de pair.

Nous devons sortir de l’engrenage fatal dans lequel la politique gouvernementale nous entraîne. Pour cela, nous devons supprimer les dépenses improductives, travailler plus, plus longtemps et créer plus d’emplois pour partager plus de richesses.

Les Français ont droit à la prospérité et au progrès pour tous. La réduction des dépenses est un devoir, de nouvelles conquêtes, notre ambition !

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