La tribune publiée par le Premier ministre ce matin dans Les Echos est proprement sidérante. On croit lire le programme d’un candidat se préparant à exercer le pouvoir, nullement le propos d’un chef de gouvernement en exercice.

Définir les valeurs du travail, de l’émancipation des individus et de la protection des salariés comme les piliers de sa politique, alors que le quinquennat de Hollande a, jusqu’à présent, été celui du chômage, de la bureaucratie, mais aussi celui de la précarisation des individus, c’est, pour le Premier ministre, dire le contraire de ce qu’il fait.

De même, si Manuel Valls a vraiment pour objectif le retour de la croissance, la création d’emplois et la baisse de la fiscalité, il devrait démissionner tant ses résultats sont loin des objectifs recherchés.

Les hommes politiques, de droite comme de gauche, ont pris la fâcheuse habitude de rêver leurs politiques au lieu d’agir. Ils passent leur temps à décrire ce qu’il faudrait faire, mais ils se montrent incapables de mettre leurs discours en actes faute de s’attaquer à la nécessaire transformation de notre système administratif et politique.

Manuel Valls déclare que la France a les moyens les moyens de ses ambitions. Elle ne pourra les retrouver que si elle est enfin gouvernée !

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