La déclaration de politique générale prononcée par Manuel Valls hier constitue une condamnation en règle de la politique menée depuis deux ans. Beaucoup de ses orientations sont positives.

Le Premier ministre a raison d’annoncer :
– la réduction du millefeuille territoriale ;
– l’abaissement du coût du travail ;
– la baisse du taux d’IS ;
– 50 milliards d’économies budgétaires ;
– des réduction d’impôts
– l’assouplissement de la réforme des rythmes scolaires.

Mais il manque le rythme, le plan d’action et la perspective. Repousser à 2020 l’abaissement du taux d’IS et à 2021 la suppression des conseils généraux, c’est vider ces réformes de toute substance. Et comment justifier que ne soit toujours pas dévoilé le détail des mesures de réduction des dépenses publiques.

Il faut d’ailleurs se demander quelle majorité soutiendra la politique annoncée. Déjà 11 députés PS ont fait défaut au Premier ministre. Leurs rangs vont se gonfler dès qu’il faudra mettre en œuvre les réformes.

Ce qu’il a le plus manqué au nouveau Premier ministre aujourd’hui, c’est une vision d’ensemble, une perspective et du souffle. Rien sur l’Europe et si peu sur la jeunesse !

Il faut aller plus loin, plus vite, plus fort. La situation du pays impose une réaction immédiate et un projet clair. La France les attend toujours !
 

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