Le gouvernement a dévoilé hier les grandes lignes du projet de loi de Finances 2014.Ce projet de budget est irresponsable. Il continue à creuser le déficit et notre dette, sans mettre un terme à l’inflation fiscale. Et il ne nous laisse aucune marge de sécurité en cas d’imprévu en 2014.

D’ores et déjà, l’objectif de réduction du déficits est revu à la baisse, passant de 2,9% à 3,6% du PIB. Comment faire confiance au gouvernement pour le respecter, au moment où le ministre du budget nous annonce un nouveau dérapage par rapport à l’objectif déjà révisé à la hausse au printemps… Le déficit budgétaire 2013 devrait finalement ressortir à 4,1% du PIB en 2013, contre 3,7% annoncés au printemps et 3% lors de l’annonce du projet de budget 2013 ! Partant à 3,6% en septembre 2013, où finirons-nous réellement en décembre 2014 ?

Ces nouveaux dérapages n’ont qu’un effet, celui d’alourdir notre dette. Ils sont d’autant plus graves que les impôts ont, dans le même temps, été portés à leur maximum.

Or, malgré les efforts du gouvernement pour faire croire le contraire, les impôts continueront à augmenter en 2014. Quand aux soit-disant réductions de dépenses publiques de 15 milliards d’euros – il s’agit en fait d’une décélération de leur rythme d’augmentation – elles ne sont toujours pas documentées ! Les ministres annoncent qu’elles le seront le 25 septembre… Depuis l’élection de Francois Hollande, les impôts, c’est pour maintenant et la réduction des impôts, toujours pour demain !

Pendant ce temps, les destructions d’emplois s’intensifient avec 34 600 nouveaux postes détruits dans le secteur marchand pendant le second trimestre 2013, qui s’ajoutent aux 4 700 suppressions du premier trimestre. L’ensemble des indicateurs macro-économiques récents montre que la France prend du retard par rapport aux autre pays européens, où les signaux de reprise sont de plus en plus clairs.

Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, avoue justement dans Les Echos du jour : « ce qui compte, c’est que nos compatriotes en aient pour leur argent ». C’est bien parce qu’ils n’en ont plus pour leur argent que nos jeunes et beaucoup des Français les plus dynamiques partent pour l’étranger. Comment le même Bartolone peut-il affirmer que « c’est la fiscalité qui finance la solidarité et la préparation de l’avenir » ? On cherche en vain, dans le projet de budget, les investissements, les dépenses d’avenir et la solidarité !

En refusant de commencer le vrai travail d’arbitrage et de réduction des dépenses publiques, le pouvoir fait une nouvelle fois le choix de la dette, de la perte de compétitivité et du chomâge au détriment de notre avenir et de notre souveraineté.Il nous expose aux risques d’une forte augmentation des taux d’intérêts de notre dette et aux sanctions de la commission européenne si les rentrées fiscales se révélaient inférieures aux attentes, ou les dépenses plus élevées que prévues.

Cette situation exigerait un budget de combat pour l’emploi, pour l’investissement et pour la préparation de l’avenir. Avec ce budget de dérapage, nous en sommes

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loin !

Un commentaire

    • La Parti de Pascal

      Je crois qu’on a atteint les limites du supportable en matière d’incurie gouvernementale; ce gouvernement aura au moins pour lui le palmarès des plus mauvaises décisions prises en temps de crise
      Le concret se résume à un simple mot : TAXE
      Pratiquement, j’entends parler chaque semaine d’une nouvelle taxe
      Le virtuel, le chiffon médiatique que l’on agite devant nos yeux, se résume à un seul mot : COM
      Une nouvelle épopée guerrière, un nouveau plan pour 2025, un autre plan de ré-industrialisation forcément high-tech mais auquel nos charmants édiles n’entravent que dalle, des plans sur la comète, des promesses de lendemain qui chantent, des voitures qui volent, des Solex qui fabriquent de l’hydrogène, des robots pour mamies, des chaussettes qui sentent la rose, etc…
      Le plus insupportable en la matière est de voir sur leur visage ce ravissement débile devant les prouesses technologiques pour lesquelles leur contribution aura été nulle, mais pire encore, pour lesquelles ils auront finalement tout fait pour qu’elle ne voient pas le jour en France, tant il est difficile de pérenniser une activité au delà de la R&D
      Il est grand temps que nous retrouvions un Etat moins bavard, moins présent dans le champ économique où l’histoire prouve qu’il a toujours été mauvais dans ces choix stratégiques, qu’il nous laisse faire et qu’il s’occupe définitivement de l’explosion de la délinquance, de la réduction des déficits, du niveau alarmant de l’enseignement, de géostratégie, etc…

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