Aujourd’hui, à Paris, l’Etat républicain a failli.

Il s’est montré impuissant à assurer la liberté de manifester, la sécurité de tous les Parisiens et la protection de leurs biens. En ce 1er mai 2018, l’est de la capitale était devenue une zone de non-droit. Cette situation n’est pas acceptable et toutes les conséquences doivent en être tirées.

La menace de violences était connue. Elle avait été annoncée depuis 48 heures par le préfet de police lui-même. Il lui revenait, sous le contrôle du ministre de l’Intérieur et du Premier ministre, de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les casseurs de nuire. Les forces de police mobilisées ont fait tout leur possible pour assurer leur mission dans la limite des ordres qui leur ont été donnés. Il nous revient de leur rendre hommage et de  les soutenir.

Comme l’ont d’ores et déjà les responsables des syndicats de CRS et de police, ce sont la prévention et les ordres qui ont manqué. Nous en connaissons maintenant les conséquences, douloureuses et dispendieuses pour tous ceux qui voulaient défiler pacifiquement en ce 1er mai et pour toutes les victimes des dommages. Cet échec impose la démission du préfet de police de Paris. Elle nécessite également de prendre toutes les mesures nécessaires pour que tels évènements ne puissent plus se reproduire.

C’est la responsabilité de l’exécutif d’assurer les libertés fondamentales et la sécurité de tous les citoyens sans laisser aucune place à la loi des casseurs. Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministre de l’Intérieur, ne peut plus se contenter de commenter et de condamner. Il lui revient d’agir sans délai. C’est ce qu’attendent les Français !

 

 

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