L’exécutif ne devait pas manquer la sortie du Grand débat. Après six mois de paralysie, il est indispensable et urgent que la France puisse repartir de l’avant.

Les sondages le confirment malheureusement. Le Premier ministre a raté son exercice de restitution. Manquant de transparence, de vision et de contenu, dans l’attente de la prise de parole présidentielle, ses déclarations n’ont pas convaincu. Les chiffres parlent d’eux-mêmes 69% des Français se déclarent insatisfaits et convaincus que l’exécutif ne tiendra pas ses engagements de baisse d’impôt !

La défiance risque encore de s’aggraver après la révélation ce matin que la participation a été gonflée par le gouvernement, que seulement 60% des contributions ont réellement été prises en compte et que l’exécutif a choisi de biaiser leur présentation, avec l’aide de ses prestataires, pour dissimuler le consensus des contributeurs sur le rétablissement de l’ISF….

Ces pratiques ne sont pas acceptables. Si le pouvoir doit assumer la suppression de l’ISF et la maintenir dans l’intérêt de la France et de l’ensemble de son peuple, il est tout aussi essentiel qu’il respecte l’expression des Français et se montre digne de leur confiance. On ne joue pas avec la parole des Français ! C’est exposer sinon l’Etat et les institutions à une juste colère populaire.

Il revient maintenant au président de la République de s’exprimer sans délai pour renverser la vapeur et présenter aux Français des orientations claires et convaincantes, à la hauteur de la  situation et aptes à régler la crise actuelle.  A défaut, un référendum ou des élections s’imposeront pour sortir de l’impasse et permettre à la France de relever les défis auxquels elle doit faire face.

L’heure est désormais à la responsabilité et à l’action !

lfm_2016