Lors de sa déclaration d’entrée en campagne, mardi 9 novembre, Emmanuel Macron a annoncé trois axes majeurs : réforme des retraites, nucléaire et valeur travail. L’objectif était de couper l’herbe sous le pied de ses concurrents. Mais le président de la République n’est pas crédible, puisque son quinquennat a été placé sous le signe du recul sur ces trois sujets.

Il a abandonné la réforme des retraites début 2020, après avoir lancé un projet de retraite mal préparé et avoir empoisonné la vie des Français par les grèves des transports que son action a suscitées. Il avait alors présenté, avec Édouard Philippe, son projet comme le plus juste et seul à même d’assurer la pérennité du régime des retraites. C’est maintenant une autre réforme qu’il promouvrait… Emmanuel Macron est le champion de l’annonce des projets de réforme. Mais il a prouvé son incapacité à les mettre en œuvre !

Concernant le nucléaire, le chef de l’etat actuel resterait dans l’histoire comme celui qui a fermé la centrale de Fessenheim. Rien ne l’imposait, mais Emmanuel Macron a voulu donner des gages à la frange écologique de sa majorité. Sa décision nous a privés de capacité de production électrique dont mes derniers mois ont confirmé la nécessité. Le président de la République n’est donc pas légitime pour prétendre mettre en œuvre une politique nucléaire assurant notre souveraineté énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique.

En matière de travail enfin, Emmanuel Macron restera comme celui qui a imposé un inutile confinement strict au printemps 2020 et empêché de très nombreux français de vivre leur travail. Il est celui qui a mis au chômage partiel un tiers des Français et rendu plus de la moitié d’entre-eux dépendant de l’argent public. Il ne peut donc en rien revendiquer la valeur travail.

Depuis son entrée en politique, Emmanuel Macron a toujours pratiqué la politique du coucou, venant nicher et occuper le terrain des autres. Il l’a fait comme conseiller de François Hollande. Il a poursuivi la même stratégie pendant son premier quinquennat en venant piller la droite. Il tente de refaire le coup. A défaut d’avoir de vraies convictions et une vision digne de ce nom, le chef de l’Etat tente de s’approprier celle des autres. Son premier quinquennat a confirmé que cette méthode menait à l’échec.

Il est désormais urgent de changer de président pour permettre à la France de repartir de l’avant. Notre pays ne doit pas perdre cinq années de plus !

lfm_2016