Pour la deuxième année consécutive, notre pays a été classé en démocratie défaillante par l’étude annuelle de l’hebdomadaire Thé Economist. Cette conclusion se fonde en particulier sur le recul des libertés individuelles suite aux restrictions mises en place par l’exécutif dans le cadre de la crise sanitaire, ainsi que sur les interdictions répétées de manifester imposées aux Français depuis l’éclatement de la crise des Gilets jaunes.
Cette situation est grave. Elle n’est pas inéluctablement liée à la lutte contre la pandémie, car des pays voisins, qui ont mieux réussi que nous contre celle-ci, comme l’Allemagne, le Luxembourg, la Suède, le Danemark, la Norvège, la Finlande, l’Irlande, l’Islande constituent toujours des démocraties complètes avec 13 autres pays.
Le classement de la France en démocratie défaillante dément les affirmations gouvernementales selon lesquelles les libertés auraient été mieux préservées dans notre pays que dans beaucoup d’autres pendant la crise du Covid. Une fois encore, le pouvoir cache la vérité aux Français et tente de les tromper. Notre nation est l’un des pays dont le bilan de la crise sanitaire aura été le pire sur le triple plan de la mortalité, des libertés et des finances publiques.
Il est urgent que la France renoue avec sa glorieuse histoire de phare des libertés et retrouve son statut de démocratie complète. Cela suppose de rompre avec la politique de restrictions sanitaires injustifiés et d’accélérer le calendrier actuellement prévu, pour leur levée, en particulier s’agissant du pass vaccinal.
Il faut plus généralement mettre un terme à toutes les atteintes que le président de la République et son gouvernement imposent aux Français depuis son élection. Nous devons être conscients que l’interdiction de manifester faite aux participants des convois de la liberté constitue une grave dérive. Elles sont une nouvelle illustration de la fuite en avant d’un pouvoir qui s’est montré incapable, depuis le début de son quinquennat, de concilier la protection des valeurs d’ordre et liberté qui font la grandeur de notre nation.
L’expérience actuelle doit nous amener à amender notre Constitution de nouvelles dispositions permettant que de telles dérives ne puissent se reproduire et à renforcer la séparation des pouvoirs, députés et juridictions, en particulier administratives et constitutionnelle n’ayant pas joué leur rôle, ni été à la hauteur de leur mission, pendant le quinquennat.
Cette restauration de la démocratie et des libertés est une priorité absolue. Nous la devons à tous les Français, ainsi qu’aux générations futures. Avec nous, demain, la France sera de nouveau la France !