Chers Amis,

La formation du nouveau gouvernement Valls confirme que la fin de règne a déjà commencé. L’intérêt de la France n’a rien pesé face aux manœuvres pré-présidentielles et à la volonté de François Hollande d’offrir une session de rattrapage au cercle d’obligés qui n’avaient pu obtenir de fonction ministérielle depuis 2012.

Les derniers jours du gouvernement précédent et le vote, par l’Assemblée, du projet de loi constitutionnelle sur la déchéance de nationalité ont aussi montré une classe politique enfermée sur elle-même, engluée dans ses postures et incapable de se dépasser pour permettre au pays d’avancer.

Je ne me résous pas à voir l’élection présidentielle jouée d’avance et notre pays perdre cinq nouvelles années, alors que le rapport de la Cour des comptes publié mercredi vient de confirmer la fragilité de ses finances publiques !

Le quinquennat Hollande aura empêché la France de profiter de la période de croissance mondiale entamée en 2012, dont la tempête financière actuelle indique qu’elle pourrait s’achever. Il a également paralysé l’Europe. L’interview présidentielle d’hier soir, comme l’attaque de Manuel Valls contre la Commission lundi et contre Angela Merkel dans la presse allemande à paraître demain, confirment que l’Union devra souffrir pendant au moins un an encore du manque de hauteur de l’équipe française.

Notre pays a de nombreux défis à relever, beaucoup de ses structures à transformer. Mais rien ne sera possible si les pratiques ne changent pas et si les dirigeants actuels ne cèdent pas la place à des équipes nouvelles, qui ne seront pas liées par les habitudes du passé, ni obsédées par les schémas, les haines et les rivalités d’hier.

Comme l’a montré la réaction des Français aux dernières nominations ministérielles, ce n’est pas en allant chercher des Premiers ministres en retraite ou de très anciens ex-ministres que l’on règlera les problèmes du pays.

Nous sommes aujourd’hui déterminés à peser de toute notre action, de toute notre capacité d’innovation et de toute notre détermination pour lui permettre de repartir de l’avant et de reconquérir sa place.

C’est l’objectif de la nouvelle identité que nous vous dévoilerons la semaine prochaine, des nouveaux instruments que nous mettrons à votre disposition et des nouveaux réseaux que nous sommes en train de développer sur toute le territoire national.

Pour faire gagner notre pays, nous devons, avec votre soutien, convaincre toutes les Françaises et tous les Français désireux que, cette fois, les choses changent, que leur voix peut faire la différence.

Ensemble, nous pouvons faire renaître la France !

Bon week-end à tous

François Vigne
Président de La France en marche

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