Chers Amis,

Bonne nouvelle ! J’ai, à ce jour, 352 signatures. Il reste bien sûr du chemin à parcourir et je compte sur vous tous pour m’aider à atteindre rapidement, puis dépasser l’objectif des 500.

Toute campagne ayant un coût, je vous appelle également à me soutenir par vos dons, en complément de votre action à nos côtés. Les soutiens engrangés confirment la crédibilité de notre démarche et la possibilité de sortir des sentiers battus pour faire gagner la France !

Depuis le début de cette campagne, je me suis assigné pour tâche de poursuivre la longue marche de ceux qui nous ont précédés et ont bâti notre pays, une marche pour une France redressée et revigorée, plus libre, plus rayonnante, plus puissante, plus juste, plus prospère et sûre d’elle-même. Je ne me présenterais pas à l’élection si je n’étais pas convaincu que c’est ce que veulent pour leur pays l’immense majorité des Français.

Pour y parvenir, la première priorité est de rétablir la confiance dans l’action et la parole publique. Après une nouvelle semaine marquée par le silence présidentiel sur la rechute du chômage, les mensonges du projet de budget présenté par le gouvernement et les « révélations » du livre de Patrick Buisson, il n’y a rien d’étonnant à ce que plus de 8 français sur 10 déclarent ne pas croire aux promesses de l’exécutif sur les baisses d’impôts ou la réduction du déficit budgétaire, ni faire confiance aux vieux partis de l’opposition en la matière, comme l’indique le sondage Odoxa publié hier.

Nous ne devons pas nous en accommoder ! Les déclarations de bonnes intentions ne suffisent plus. Contrairement à de nombreux dirigeants politiques ou observateurs, je n’accepte pas de considérer comme normal qu’un dernier budget de mandature, ou tout autre projet de budget d’ailleurs, soit mensonger ! C’est pourquoi j’ai proposé, dans mon article du 28 septembre 2016 (cliquez ici), des mesures claires pour assurer la sincérité budgétaire et la responsabilisation des gouvernants.

Aucun redressement durable ne sera possible sans confiance retrouvée. Mais nous devons aussi, c’est ma seconde priorité, révolutionner les modes d’action publiques pour passer d’un Etat taxateur à un Etat agile et stratège.

Nous continuons tous aujourd’hui à subir les conséquences désastreuses du choc fiscal absurde infligé à la France par l’équipe Hollande à partir de 2012. Mais le rapport publié jeudi par le comité de suivi du CICE montre aussi que celui-ci n’a permis, pour un coût annuel d’une vingtaine de milliards d’euros, de créer ou de sauvegarder que 50 000 à 100 000 emplois sur la période 2013-2014, à mettre en regard d’une destruction de plus de 600 000 emplois sur les premières années du quinquennat Hollande. Cela témoigne de l’épuisement de l’instrument fiscal.

Dans un monde interconnecté, où les acteurs économiques peuvent facilement comparer et arbitrer les dispositifs fiscaux nationaux, la fiscalité n’est plus le bon levier. L’enjeu est aujourd’hui pour la France de se distinguer par la qualité de l’enseignement et de la formation, par celle de ses infrastructures, par l’efficacité de son système de santé ou par son potentiel d’innovation et non par le niveau de ses prélèvements obligatoires !

Contrairement à ce que proposent les différents candidats à la primaire des Républicains, qui continuent à raisonner à l’ancienne comme le pouvoir en place, il ne s’agit pas simplement de provoquer un contrechoc fiscal. Ce n’est pas non plus en laissant filer un peu plus le déficit public, au moment où se profile la hausse des taux et où le secteur bancaire européen expose de nouveau sa fragilité, que l’on permettra à la France de redécoller. Comme l’illustre toute l’histoire de notre pays, y compris celle du quinquennat 2007 – 2012, un surcroît de déficit dégénère toujours en perte de souveraineté et en nouveaux impôts. Et ce sont bien ses excédents budgétaires qui font aujourd’hui la force de l’Allemagne et lui permettent d’annoncer de vraies baisses d’impôts.

Nous devons sortir de la politique du coup de rabot idiot et réinventer l’Etat en exploitant, notamment, le potentiel des nouvelles technologies. Il est temps de s’attaquer enfin au mille-feuille administratif, de supprimer les conseils départementaux, de réduire le nombre d’intercommunalités, ainsi que toutes les autres structures inutiles ou redondantes pour investir plus et mieux dans notre sécurité collective, dans l’enseignement et la formation, dans l’économie décarbonée et dans la recherche.

Mais aucune de ces réformes ne pourra fonctionner si nous en laissons les perdants potentiels sur le bord de la route. Au sein même de notre pays, nombre de nos concitoyens, nombre de familles continuent à lutter pour se remettre de la pire crise économique survenue depuis longtemps. Pour beaucoup, le simple fait de préserver sa situation est devenu plus difficile que jamais. Si nous ignorons ces problèmes, soyons sûrs que d’autres chercheront à exploiter ces frustrations et les orienter dans une direction destructrice, comme ils le font déjà.

L’histoire des dix dernières années montre que ceux qui prétendent réformer notre pays en jouant les uns contre autres, camp contre camp, en antagonisant, voire en niant tel ou tel, condamnent la France au surplace ou à reculer. Nous réussirons au contraire parce que nous saurons agir avec clarté et détermination en rassemblant le plus grand nombre possible de Français pour saisir notre avenir commun.

En choisissant ainsi d’avancer ensemble dans la même direction, nous convaincrons tous nos concitoyens et nous montrerons au monde entier que nous sommes et que nous serons toujours la France ! Là est la route que je vous propose, celle de la France en marche !

Bon week-end à tous

François Vigne

Président de la France en marche

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