Chers Amis,

Tout en préparant la campagne de la rentrée, je progresse activement dans le rassemblement des signatures, comme dans la collecte des fonds nécessaires au succès de ma candidature. Votre soutien est essentiel sur ces deux fronts.

La situation actuelle est une raison supplémentaire d’accélérer notre action. Les réactions de la classe politique professionnelle après le massacre de Nice montrent son incapacité à relever le défi que lance le terrorisme islamiste à notre nation.

Le problème est moins de savoir s’il y avait à Nice, le soir du 14 juillet, 64, 59 ou 38 policiers nationaux, un ou plusieurs véhicules, que de constater que les responsables de la sécurité publique n’avaient rien anticipé. Comme l’a confirmé un fonctionnaire de haut rang, « personne n’avait osé imaginer, lors des réunions préparatoires en préfecture, qu’un poids lourd allait rentrer sur la Promenade de Nice comme dans un jeu de quilles»…

Notre époque exige de l’imagination, du courage et de l’action. Ce n’est pas dans l’état d’urgence permanent que nous trouverons une solution à la crise actuelle. Au contraire, si nous voulons gagner le combat contre le terrorisme islamiste, nous devons sortir des schémas du passé, abandonner nos habitudes comme nos vieilles certitudes et oser révolutionner nos approches, comme l’organisation de nos services de sécurité.

Le terrorisme islamiste est un tout : il est psychologique, économique, politique, religieux et culturel. Le vaincre requiert une approche globale. Il faut, en complément de l’augmentation des moyens, casser les chapelles et autres silos qui ralentissent l’action de la police et de la gendarmerie, imposer la mise en commun immédiate des renseignements de chacun, faciliter la transmission directe des informations par les citoyens et assurer la coordination permanente de l’ensemble des forces de renseignement, de défense, de justice et de sécurité.

Nous devons aussi rétablir le principe de responsabilité. Je ne partage en rien les opinions de Marine Le Pen. Pourtant, la question de la démission du ministre de l’Intérieur doit être posée. Après les échecs terribles qu’ont représentés les attentats de janvier 2015, du Bataclan et de Nice, ainsi que tous les autres crimes terroristes, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve auraient dû remettre leur démission au président de la République, charge à lui de l’accepter ou de la refuser. Du haut en bas de la pyramide, il est essentiel que chacun soit pleinement responsable et prêt à restituer ses pouvoirs à tout moment pour le seul bien de la nation.

Depuis quatre ans, j’appelle au retour du régalien et au renforcement des moyens de la défense, de la police et de la justice face à la décomposition de l’Etat. Il y a maintenant urgence si nous ne voulons pas que l’avenir de la France soit celui d’une démocrature à la Erdogan, Trump ou Le Pen et que notre pays devienne un champ de ruines.

Nous avons vécu une période pendant laquelle nous avons trop souvent attaché plus de prix aux avantages immédiats qu’à la prospérité à long terme et remis à plus tard les débats essentiels, ainsi que les décisions difficiles. L’heure de vérité a sonné. Le moment de prendre notre avenir en main est arrivé !

Je veux particulièrement le déclarer aux jeunes : le destin de la France sera ce que nous en ferons. Nous avons la responsabilité et le pouvoir de construire le monde auquel nous aspirons, un monde dans lequel les terroristes islamistes ne menacent plus notre pays, un monde dans lequel tous les Français pourront retrouver leur fierté et dans lequel tous les jeunes Français pourront avoir un emploi et un avenir prometteur.

Surmontons nos peurs et nos divisions, allons de l’avant en nous appuyant sur nos espoirs et remettons la France en marche pour la rendre prospère, rayonnante et rassemblée. C’est le programme que je vous propose et derrière lequel je vous appelle à rassembler tous les Français !

Bon week-end à tous

François Vigne

lfm_2016