Il y a quelque chose d’indécent pour le président de la République à présenter un plan d’urgence contre le chômage près de quatre ans après son élection !
Alors que l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont renoué avec le plein emploi, que l’Espagne ou l’Italie sont également parvenues à « inverser la courbe du chômage, il n’y a plus d’autre urgence pour justifier les mesures annoncées que celle de la prochaine élection présidentielle.
Quelques unes d’entre-elles vont dans le bon sens, mais le plan présidentiel n’est pas financé et plusieurs de ses dispositions, décidées dans la précipitation, ne prendront effet, si c’est vraiment le cas, qu’après l’élection du nouveau président français, donc en dehors de tout contrôle du chef de l’Etat actuel. Une fois encore, François Hollande est dans le discours et les promesses quand les Français voudraient des actes et des résultats.
Si l’emploi est vraiment « la seule question qui vaille » pour le chef de l’exécutif, il lui revient de remettre sans attendre son mandat au peuple. François Hollande est, par l’incohérence de sa politique et par la défiance qu’il a suscité chez l’immense majorité des Français, la cause principale de la persistance du chômage de masse. « L’état d’urgence économique et social » décrété par l’occupant de l’Elysée appelle son départ et l’accélération de échéances est la meilleure façon de répondre à l’urgence de la situation.
Monsieur le président, il est temps de prendre vos responsabilités !