Les dernières échauffourées de Rennes et de Nantes montrent l’urgence d’une action déterminée de l’Etat. La rue ne doit plus être laissée aux casseurs !

Ils se pensent aujourd’hui en terrain conquis parce que le gouvernement a fait preuve de trop d’attentisme, de duplicité et de laisser-faire dans le cadre de Nuit Debout ou de Notre-Dame des Landes.

Aucun intérêt politique ne peut justifier compromis, bienveillance ou tolérance à l’égard de la violence des casseurs. Les laisser faire, c’est empêcher l’exercice paisible du droit fondamental de manifester, c’est refuser d’assurer la protection des autres citoyens et de tous ceux dont l’activité ne peut plus s’exercer par crainte des atteintes aux personnes et aux biens, c’est menacer l’intégrité physique des forces de l’ordre et c’est gaspiller les deniers publics inutilement consacrés à réparer les actes de vandalisme contre le mobilier public ou à indemniser les vols et destruction de biens privés.

Il y urgence à faire cesser les méfaits des casseurs et à les mettre hors d’état de nuire, d’autant plus qu’il n’y a aucune fatalité à leurs agissements. Ils ne sont pas l’inévitable corollaire de toute manifestation. Mais, il faut, pour y mettre un terme, une détermination totale de l’exécutif commandant une action couplée des autorités policières et judiciaires. C’est cette volonté qui a manqué jusqu’à maintenant.

Le gouvernement doit réagir sans plus attendre. On ne peut s’affirmer défenseur des valeurs de la République et tolérer des actes qui portent atteinte à ses fondements mêmes. Force doit revenir à la loi, à la sécurité et à la tranquillité de tous dans l’intérêt de tous les Français.

lfm_2016